Sur le papier, devenir ami d’une marque ne semble pas une démarche totalement naturelle. Avec le temps, c’est devenu banal et pourtant, ce n’est pas si anodin. Avant toute chose, lorsque vous souhaitez vous lancer dans une stratégie de communication communautaire sur internet, il est essentiel de se poser une question simple mais indispensable : « Pourquoi les internautes deviendraient-ils amis de ma communauté ? »
Si vous ne vous posez pas cette question simple, vous risquez de passer à côté d’une donnée principale pour la réussite de votre stratégie, à savoir : la pertinence de votre démarche !
Le sommaire de cet article :
Les principales motivations pour devenir ami d’une marque
Voici les raisons principale de devenir “ami” avec une marque sur un réseau communautaire :
- 40% : pour découvrir la marque
- 29% : pour avoir des infos sur les soldes, offres exclusives ou événements
- 28% : car elle leur est recommandée par un ami
- 23% : car ils veulent être associés à cette marque
- 23% : réductions, coupons, échantillons gratuits
- 11% : afin de la soutenir et la promouvoir
En créant votre communauté, vous n’êtes pas obligé de répondre à toutes ces attentes mais assurez vous que votre démarche réponde au moins à deux ou trois d’entre elles.
Prendre la parole en tant que marque : un exercice délicat
Toute la difficulté résidera donc dans la subtile alchimie entre le message « attrayant » et le message « commercial ».
Car même si vous pourrez attirer de nombreux amis en capitalisant, par exemple, sur la notoriété de votre marque… il ne faut pas oublier non plus que votre objectif n’est pas seulement de « regrouper un maximum d’amis », il faut ensuite faire vivre ce groupe d’amis, leur apporter de l’information, des promotions, leur proposer des évènements etc etc
Quels sont les risques pour une marque de prendre la parole sur les réseaux sociaux ?
Les marques qui s’engagent sur les réseaux sociaux s’exposent à des risques variés, notamment en ce qui concerne la réputation et la responsabilité. En effet, lorsqu’elles s’impliquent sur les réseaux sociaux, elles doivent faire face à l’opinion publique et s’exposent à des critiques, des remarques désobligeantes et des attaques. Les marques sont également à risque de diffamation sur les réseaux sociaux, et des plaintes pour atteinte à la vie privée peuvent être déposées contre elles.
De plus, les marques doivent également se préoccuper des règles et des lois qui s’appliquent à leurs activités sur les réseaux sociaux, et elles peuvent être tenues responsables en cas de violation des lois et des règlements. Les marques doivent également être vigilantes quant à la sécurité et la confidentialité des données des utilisateurs, car une violation des données peut entraîner des poursuites judiciaires et des amendes importantes. Enfin, les marques sont également exposées aux risques de piratage, de détournement de leurs comptes et de contenus frauduleux.
Et dans le cas inverse, si votre marque est inconnue, vous aurez certainement plus de liberté mais par contre il vous faudra avoir beaucoup de patience et faire preuve d’imagination pour vous démarquer. Ce sera d’autant plus compliqué si vous n’avez pas beaucoup de budget pour développer votre stratégie sur les réseaux sociaux.
Il existe cependant quelques ficelles pour vous en sortir sans faire exploser votre budget. Vous pouvez trouver un partenaire et lancer un super jeu-concours pour attirer un maximum de monde, c’est une bonne chose ! Mais il ne faut pas non plus oublier de présenter votre marque à un moment donné, sinon ça ne sert à rien. Il vous faut donc une stratégie marketing !
Il faut donc savoir se poser cette bonne question afin d’établir une stratégie cohérente pour:
- Attirer un maximum d’amis rapidement
- Attirer les bonnes personnes (selon votre cible)
- Définir le positionnement de votre stratégie de départ (jeu-concours ? offre exclusive ?)
- Définir la ligne éditoriale de votre communauté pour lui donner immédiatement une cohérence sur le long terme
Tellement de communautés « coquilles vides » ou « trop agressives commercialement parlant » ne semblent pas avoir fait l’objet de cette simple question de départ… ce serait dommage de faire la même erreur.